La finance comportementale intègre la psychologie à la finance, elle remet en cause la théorie de l’efficience des marchés et la soi-disant rationalité des investisseurs, ce qui lui permet également d’expliquer les phénomènes de bulles et de krach.
La finance comportementale classe les travers de comportement et leurs impacts sur les marchés financiers par différents biais.
- Les biais cognitifs : Cadrage préalable, Encrage mental, Heuristique …
- Les biais émotionnels : Peur, Envie, Admiration, Répulsion, Fierté …
- Les biais d’automatisme : Reflexes, habitudes …
- Les biais collectifs : Suivisme, Mimétisme moutonnier …
- Les biais auto-réalisateurs : Effets d’entrainement et d’exagération …
Les preuves de l’irrationalité des marchés financiers
Au 18e siècle déjà, Daniel Bernoulli avait remarqué que l’espérance de gain n’était pas le seul critère qui guide le comportement d’un investisseur.
Les économistes traditionnels supposent que les individus maximisent leur richesse, alors qu’en réalité de nombreux autres facteurs et situations réelles autres que la fortune sont pris en compte dans les choix des individus.